Les conditions médicales pour accéder à la licence évoluent vers la simplification.

Le CACI (Certificat médical d’absence de contre-indication à la pratique du sport) a longtemps été obligatoire chaque année. Sa suppression a d’abord concerné les licences des mineurs où il a été remplacé par un questionnaire de santé, le certificat médical n’était alors nécessaire qu’en cas de réponse positive.
Pour les adultes, l’exigence du certificat médical a évolué passant d’annuel à trisannuel pour les cyclosportifs et exigé simplement tous les 5 ans pour les cyclotouristes. Bien sûr, à condition de répondre négativement au questionnaire de santé dans les années intermédiaires.
Le grand virage, c’est la loi N°2022-296 du 2 mars 2022 qui supprime l’obligation du CACI et autorise chaque fédération à établir ses propres règles, avec pour objectif, l’accès au sport au plus grand nombre.
Concernant le cycliste, même non compétitif, sa pratique présente un certain nombre de risques traumatiques.
Le risque de chute et l’accidentologie routière sont particulièrement préoccupants. Sur le plan médical strict, les accidents de santé graves sont heureusement rares, mais le risque cardiovasculaire au cours de la pratique est réel, même s’il est peu fréquent. Les contre-indications médicales sont peu nombreuses, l’enjeu pour le médecin est de faire prendre conscience au licencié que sa pratique doit s’adapter à son risque spécifique.
La Fédération, sur proposition de la commission Sport-Santé, a opté pour un changement de paradigme et, de l’obligation à produire un certificat a décidé de proposer une démarche éducative et préventive.
Le « Questionnaire santé » proposé est nettement plus élaboré que celui déjà existant. Il a pour but d’éveiller le sens de la responsabilité et de la prise de conscience :

« Mieux comprendre pour mieux gérer mes responsabilités donc ma pratique. Je suis responsable de ma santé »

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